Jolies demoiselles ...
Jolies demoiselles des champs,
De vos jupons rouges,
Et de vos tailles sveltes,
Que vous exposez sans pudicité au Soleil,
Voyeur de vos dessous en dentelle.
Vous n'en rougissez point!
Et ce vent, tantôt ami, tantôt ennemi,
Soulève vos jupons, et vous riez de ses taquineries.
Votre joie est bien éphémère, puisque vous n'êtes que printanières.
Gorgez-vous de ces cajoleries faites par ces innombrables amants,
Avant que le temps ne vient flétrir ces couleurs de joie que vous arborez
Avec tant de sensualité.
Mais vous reviendrez chaque année
M'offrir votre magnifique spectacle
Pour me ravir les yeux, et me faire vivre d'autres inspirations.
Printemps 2010.
"Le plus important ce ne sont pas les rimes, ni le nombre de syllabes, mais le transport des mots en vous. "